Futurs adjoints et préparateurs, ça commence par ceci:

Afin de créer une expérience aux élèves de seconde et mieux faire connaître le métier de pharmacien et de préparateur en pharmacie

Prenez un stagiaire du 17 au 28 juin 2024

Vous pouvez déposer votre offre de stage en cliquant sur le lien:

https://stagedeseconde.1jeune1solution.gouv.fr/professionnels

A VOUS DE JOUER

Jean-Louis GRILLET

Directeur du centre de formation des Préparateurs Aix – Marseille – Sisteron


Les élèves de classe de seconde générale et technologique scolarisés dans les établissements scolaires relevant du ministère chargé de l’éducation et du ministère chargé de l’agriculture ainsi que dans les établissements d’enseignement privé sous contrat sont concernés par l’instauration d’une séquence d’observation obligatoire en milieu professionnel.

Qu’est-ce qu’une séquence d’observation en milieu professionnel ?

Une séquence d’observation en milieu professionnel est un temps offert aux élèves pour découvrir un environnement technologique, économique et professionnel, en liaison avec les programmes d’enseignement, notamment dans le cadre de l’éducation à l’orientation. Elle contribue à donner un sens à cette éducation en favorisant le contact direct avec les acteurs dans leur milieu professionnel.

Inscrite dans le projet d’établissement, la séquence d’observation permet aux élèves de classe de seconde générale et technologique d’approfondir leur découverte des métiers, dans un environnement différent du cadre scolaire et d’affermir leurs choix d’orientation. Elle offre notamment l’opportunité aux élèves de développer leur sens de l’engagement et de l’initiative et de préciser leur projet d’orientation scolaire et professionnel en visant, au-delà de leur choix d’orientation, l’acquisition d’une culture économique et professionnelle.

Une séquence d’observation en milieu professionnel doit répondre aux conditions réglementaires prévues, à savoir :

  • une modalité d’accueil permettant de répondre à l’objectif de sensibiliser les élèves à l’environnement technologique, économique et professionnel, en liaison avec les programmes d’enseignement, notamment dans le cadre de l’éducation à l’orientation, d’une part, et leur permettre de développer leur sens de l’engagement et de l’initiative et de préciser leur projet d’orientation scolaire et professionnel en visant, au-delà de leur choix d’orientation, l’acquisition d’une culture économique et professionnelle, d’autre part ;
  • une séquence d’observation encadrée par une convention précisant notamment les activités prévues, les compétences visées et les modalités d’évaluation, signée par l’organisme d’accueil et le chef d’établissement.

C’est un élément obligatoire de la scolarité de l’élève inscrit en classe de seconde générale et technologique.

Les élèves de classe de seconde générale et technologique accomplissent une séquence d’observation de deux semaines pendant le dernier mois de l’année scolaire selon un calendrier national. Elles s’effectuent sur temps scolaire. Cette période correspond à celle des épreuves terminales du baccalauréat général et technologique. Pour l’année scolaire 2023-2024, celle-ci se déroulera du 17 au 28 juin 2024 inclus. Les dates de cette période sont revues tous les ans pour tenir compte du calendrier annuel des examens et certifications publié au bulletin officiel de l’éducation nationale (BOEN) en début d’année scolaire.

Cérémonie des diplômes

Vendredi 15 mars s’est déroulée la cérémonie  Pharmassilia 2024  à la faculté de pharmacie de Marseille.

Invité à cette occasion par le doyen, le Professeur Jean Paul Borg, notre syndicat représenté par Katia Belaroussi et Cynthia Guichard a eu l’honneur de remettre 3 prix.

Major 2 ème année à Annabelle Schild, Major 3 ème année à Anna Louf et Major 6 ème année officine à Nathalie Heyries.

Encore une  belle occasion pour notre syndicat général des pharmaciens des Bouches du Rhône de rencontrer les étudiants et de renforcer les liens avec la faculté.

Christophe Guidoni, notre vice président en charge des relations avec les étudiants et la faculté, a lui aussi remis un prix au nom du collège des maîtres de stage dont il est le président.

Cynthia Guichard

Trésorière FSPF13

Produits de contraste : une transition dans la pagaille

Les pharmaciens sont à la peine pour délivrer les produits de contraste en raison de la fin des stocks des grossistes. Pour autant, les radiologues n’assurent pas la relève.

La saga autour des produits de contraste se poursuit. Le mois de mars avait été présenté comme un mois de transition : d’un côté, les officinaux et les grossistes-répartiteurs avaient la possibilité d’écouler leurs stocks de ces produits avant leur déremboursement à partir du 1er avril ; de l’autre, les radiologues devaient progressivement mettre en place leur distribution. Mais alors que les pharmaciens ne peuvent quasiment plus s’en procurer depuis le milieu du mois, faute de stocks chez les grossistes, les radiologues ne semblent pas plus en mesure de les fournir. Certains ajouteraient même la mention « obligation pour les pharmaciens de fournir le produit jusqu’au 31 mars » sur les ordonnances des patients et menaceraient d’annuler l’examen d’imagerie si le produit n’est pas délivré par l’officine.

Assumer ses choix

Si c’est évidemment le rôle du pharmacien de se procurer les médicaments et les produits de santé prescrits, « à l’impossible nul n’est tenu », a réagi Philippe Besset le 18 mars au micro de Pharmaradio, en phase sur ce point avec son homologue de l’Uspo. Le président de la FSPF s’est élevé contre le « comportement totalement déplacé » des radiologues et a jugé « malvenues de telles mentions, de nature à créer des troubles entre patients et pharmaciens. Dans de nombreux cas, il est impossible de se procurer ces produits de contraste et les radiologues le savent bien puisqu’ils sont à l’origine de cette mesure », a-t-il rappelé. Le double circuit de distribution mis en place pour le mois de mars ne « dégage pas les radiologues de leur responsabilité d’avoir eux-mêmes les produits. Ils ont eu un an pour s’y préparer. Il faut qu’ils se mettent en ordre de marche pour assumer ce qu’ils ont eux-mêmes demandé ».

Par Claire Frangi

22 Mars 2024

source Le Pharmacien de France

La Cnam veut un strict contrôle des ordonnances

La rencontre du 19 mars entre la FSPF et la Cnam, dans le cadre des négociations conventionnelles, a mis l’accent sur la lutte contre les fraudes et, en particulier, sur le contrôle des ordonnances par le pharmacien.

Après le premier round de négociations autour de l’avenant économique qui s’est terminé par une réunion plénière le 5 mars dernier, les syndicats ont entamé le second round par un rendez-vous bilatéral avec la Cnam. La rencontre a eu lieu le 19 mars au matin pour la FSPF, qui a préparé ce rendez-vous en cohérence avec l’Uspo (reçue l’après-midi) afin de présenter un front uni.
« Le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, a insisté sur la nécessité de lutter contre la fraude. Et pour que le pharmacien joue son rôle de gardien des ordonnances, en arrêtant de délivrer systématiquement et en effectuant un contrôle des prescriptions », indique le président de la FSPF. S’il est important d’agir « comme on nous l’a appris à la fac », ajoute Philippe Besset, en vie réelle, les confrères privilégient le besoin du patient.

Changement comportemental

C’est par exemple le cas lorsqu’un traitement anticancéreux est réservé à la prescription hospitalière mais que le prescripteur habituel est absent un certain temps et que le médecin de ville rédige l’ordonnance pour éviter une interruption de traitement. « J’ai dit au directeur général qu’il nous faudrait alors un numéro de téléphone, une instance d’appel, pour nous confirmer ou non le refus de délivrance », explique encore Philippe Besset, mettant en avant le risque de perte de chance pour le patient qui ne peut bénéficier de son traitement. Cette volonté de renforcer le contrôle des ordonnances par le pharmacien reste néanmoins sur la table, même si, selon le président de la FSPF, cela suppose pour la Cnam « de prévenir les médecins, d’informer les patients et d’alerter les pharmaciens que s’ils délivrent quand même, ils ne seront pas remboursés ». Surtout, souligne-t-il, une telle décision n’est pas du ressort du directeur général de l’Assurance maladie mais « doit être prise au plus haut niveau de l’État ». Bien que pour les confrères « ce serait un lourd changement comportemental », Philippe Besset est prêt à discuter de ce contrôle strict des ordonnances, « dès lors qu’on nous donne les moyens techniques, juridiques et économiques » pour mener à bien cette mission, ainsi que « la garantie que les règles soient appliquées partout de la même façon, car il n’y a rien de plus désagréable que de voir partir un patient mécontent qui revient une demi-heure plus tard pour nous dire qu’un confrère lui a donné ce qu’il voulait »

Grand nettoyage

Ayant bien compris que l’objectif de la Cnam est de lutter à tout prix contre la fraude et en particulier contre les ordonnances falsifiées de médicaments chers (300 euros et plus), la FSPF a émis l’idée de réviser la liste des médicaments d’exception. « Ce statut a justement été créé pour renforcer le contrôle sur les médicaments onéreux avec l’utilisation d’une ordonnance spécifique pour éviter toute falsification. » Or, cette liste mérite une mise à jour, affirme Philippe Besset. « Actuellement, 13 millions de boîtes de médicaments d’exception sont délivrées chaque année en officine dont 7 millions qui coûtent moins de 300 euros, certaines valant même 3 euros aujourd’hui. Parallèlement, 3,5 millions de boîtes coûtant plus de 300 euros ne figurent pas sur la liste. Un grand nettoyage permettrait de faire un grand bond en faveur de la sécurisation des prescriptions de médicaments chers. » La Cnam semble intéressée par un travail sur le sujet.

Trois groupes de travail

Quoi qu’il en soit, la base de la négociation est désormais limpide d’un côté comme de l’autre. « La demande de la Fédération, c’est la revalorisation des honoraires de dispensation ; la demande de l’Assurance maladie, c’est de lutter contre le mésusage et contre la fraude. » Pour la suite des négociations, trois groupes de travail ont été arrêtés par les partenaires conventionnels sur les thèmes suivants : les gardes, les biosimilaires et les fraudes. Des réunions sont programmées la première quinzaine d’avril avant une seconde plénière prévue entre le 20 et 25 avril.

Par Mélanie Mazière

22 Mars 2024

source Le Pharmacien de France

La CPAM communique

INFORMATION

Circulation nationale de fausses ordonnances

Bonjour,

Nous vous relayons une information de la CPAM de Seine-Saint-Denis qui souhaite attirer votre attention sur l’utilisation frauduleuse d’ordonnances, établies pour une assurée et son ayant droit, qui circulent pour l’obtention de médicaments.

Circulation nationale de fausses ordonnances établies au nom de Madame SEMMACHE épouse ALI NAJAT née le 09/11/1978.

NIR : 2 78 11 99 352 321 / 63

Les différentes personnes présentent l’attestation de droits suivante :

Cette attestation a été éditée le 05/06/2023 et est valable du 05/06/203 au 04/06/2024.

Si quelqu’un présente cette attestation de droits dans votre officine ou vient sans justificatif d’affiliation, merci de rien délivrer. Toutes les ordonnances présentées avec cette attestation sont fausses, quel que soit le prescripteur.

Nous vous recommandons :

  • de demander les coordonnées de la personne qui se présente (adresse et numéro de téléphone),
  • de refuser de délivrer les médicaments, en apposant “ND” sur l’ordonnance (pour “non délivré”),
  • de conserver une copie de l’ordonnance,
  • de conserver une copie de l’attestation de droits,
  • de communiquer ces éléments à la CPAM de Seine-Saint-Denis via l’adresse email suivante : luttecontrelafraude.cpam-bobigny@assurance-maladie.fr. Vous pouvez également contacter le service de Lutte contre la Fraude de cette CPAM au 01.48.96.37.17,
  • de conserver les éléments de preuves par vidéosurveillance.

Avec toute notre attention,

Votre correspondant Assurance Maladie

A vous de participer:

Bonjour à toutes et tous,

J’espère que vous vous portez tous bien.

Les négociations conventionnelles nationales qui se tiennent en ce moment sont très tendues et la profession a du mal à faire comprendre à la CNAM qu’il est impératif de revaloriser nos honoraires à minima pour rattraper l’inflation avant de nous parler d’augmenter encore notre charge de travail et nos missions.

Dans son courrier destiné à la tribune du journal “Le Monde”, notre consoeur de Dijon résume parfaitement la situation et nous espérons qu’elle sera publiée dans ce quotidien prestigieux.

Afin d’offrir à cette tribune la médiatisation qu’elle mérite, les syndicats locaux FSPF13 et USPO13 (parfaitement alignés tant sur le fond du combat que sur la forme qu’il pourrait prendre) vous encouragent vivement à signer et à faire signer cette tribune à vos confrères et équipes d’ici demain.

Je reste bien évidemment à votre disposition si vous aviez des questions.

bien à vous.

Cynthia GUICHARD

Trésorière du Syndicat général des pharmaciens des Bouches du Rhône

___________________________

Bonjour à tous,

Titulaire d’une officine à Dijon, Hélène Roy vient d’écrire une tribune destinée au journal Le Monde.

Bien sûr, ce texte ne sera publié que s’il est accepté par la rédaction du journal mais qui ne tente rien n’a rien.

Cette tribune aurait d’autant plus d’impact qu’elle serait signée par des pharmaciens de plusieurs régions de France.

Si vous acceptez de signer, nous aurons besoin de votre nom, titre et lieu d’exercice.

Merci de signer en complétant le formulaire ci-après avant le 22/03/24

JE SIGNE LA TRIBUNE EN CLIQUANT ICI

Très cordialement,

___________________________________

Le texte:

L’une des premières préoccupations des Français est leur santé et ils apprécient leur pharmacien, seul professionnel de santé proche et accessible sans délai. Or en janvier 2024, 36 officines ont fermé définitivement leur porte dans l’hexagone. Cette désagrégation insidieuse du réseau de distribution du médicament n’est vraiment perçue que dans les villages qui ont perdu la seule pharmacie desservant leur territoire, comme cela vient d’arriver dans l’est du Châtillonnais en Côte d’Or. Pourtant ce sont plus de 4 000 officines qui ont disparu en une douzaine d’années du maillage pharmaceutique jusque-là exemplaire, passant sous la barre des 20 000 sites en métropole.

Les officinaux dont nous faisons partie se sont adaptés aux évolutions thérapeutiques comme aux progrès de l’informatique, passant du tout à la main à des logiciels capables d’interroger le stock du grossiste en direct et de rechercher les produits disponibles en ce temps de pénurie, de sérialiser chaque boite pour en assurer la traçabilité et l’authenticité à l’heure où le trafic de médicaments est en plein essor, de généraliser le tiers payant en facilitant ainsi l’accès des soins même aux plus démunis.

Nous sommes toujours allés de l’avant. Nous avons répondu présents pendant l’épidémie de COVID, nous organisant pour réaliser des Tests, délivrer des masques, vacciner. Nous avons aidé à déconnecter notre rémunération du volume de médicaments, afin d’éviter la surconsommation et nous découvrons que le gouvernement prévoit la promotion de la vente sur internet ce qui aura précisément l’effet contraire. Nos engagements sur les génériques, sur les délivrances adaptées, font réaliser des milliards d’euros d’économies à la sécurité sociale afin qu’elle puisse mieux rémunérer notre travail et en retour, la menace d’une casse du monopole revient, une fois de plus, sur le tapis.

Quels actionnaires s’intéresseront à la délivrance de l’Ilaris à 11 365,55 € la boîte qui fait gagner 98,65€ bruts à la pharmacie et 233,77 € de TVA à l’Etat ? Ou des lancettes de glycémie achetées 12.04€ HT et revendues 13.21€ soient 68 centimes de TVA et 49 centimes pour la pharmacie ? Quels fonds de pension achèteront les officines rurales fragiles ? L’état a déjà en projet de les subventionner plutôt que de revaloriser le réseau dans sa totalité. Le médicament français a des prix encadrés tellement bas que des laboratoires arrêtent des productions de molécules vendues à perte.

Les pouvoirs publics veulent déployer les entretiens pharmaceutiques mais ceux-ci, très chronophages, seront rémunérés au lance-pierre. Il s’agit, en fait, de décharger les médecins qui manquent de temps en faisant porter l’effort sur d’autres professions que l’on payera beaucoup moins cher comme les infirmières et les pharmaciens pour les vaccinations. La rémunération actuelle est de 3€ pour la remise d’un test de dépistage du cancer colorectal. Il est tout de même question de revaloriser les Trods de détection des cystites en les passant de 6 à 9 €. Mais qu’est-ce que 9€ comprenant la fourniture d’un flacon, le matériel de réalisation du test et le temps passé comparé au coût d’une consultation médicale ? Ces tests permettront d’éviter six à sept cent mille passages annuels aux urgences !

Chaque jour, nos équipes réalisent des actes gratuits : prise de tension, soins de petites plaies, lutte contre la fraude, retraits de lots, récupération des médicaments non utilisés, conseils sans vente…

Depuis des mois, on annonce l’arrivée dans nos officines des biosimilaires, médicaments biologiques d’efficacité équivalente à celle du médicament de référence qui auraient déjà permis à la Sécurité Sociale d’économiser plusieurs milliards d’euros, deux ou trois fois plus que la revalorisation dont la profession a besoin face à l’inflation et l’augmentation des salaires. Les décrets tardent et on enlève aux officinaux la délivrance des produits de contraste.

La parapharmacie, où la concurrence est forte, ne représente qu’environ 10% du chiffre d’affaires d’une officine moyenne puisque notre cœur de métier est le traitement médicamenteux et sa bonne pratique. Le monopole reste perçu comme un privilège et une rente. Or il garantit aux français l’accès au médicament sur tout le territoire, même la nuit en cas d’urgence, et les titulaires sont bien présents et au travail dans leur officine, parfois même seuls. Est-ce que la féminisation des équipes, les préparatrices ayant supplanté les préparateurs, et les pharmaciennes s’imposant à presque 70 %, a dévalorisé la perception de la valeur de notre travail malgré nos diplômes universitaires ?

Les pharmaciens qui choisissent la spécialisation officinale aiment connaître leurs patients et dialoguer avec eux mais aujourd’hui, ils subissent leur détresse lorsque leur médicament manque partout, leur agacement, voire leur violence, quand il n’est pas remboursé, quand ils ne veulent pas de générique, quand le médecin n’a pas mis ce qu’ils veulent sur l’ordonnance, quand le goût du sirop ne leur plaît pas.

Actuellement, les pouvoirs publics restent sourds à tout argument, impassible devant la détresse de nos consœurs et confrères qui font faillite sans avoir démérité, mais ne proposent rien à part quelques miettes. Nous allons défendre l’avenir de notre profession, car c’est d’abord défendre l’efficience du réseau et du maillage territorial qui mérite mieux qu’un démentellement sournois sans aucune vision à long terme du système de santé de notre pays.

Hélène Roy

Docteur en pharmacie, titulaire d’une officine à Dijon

Les Pharmaciens du Sud

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